Elvaro : la première étape.

Ben, voilà ma fanfiction qui n'est pas sur HP ni Eragon mais c'est moi qui l'ai inventé * est fière * xd. Alors la voilà, dîtes-m-en des nouvelles et toutes les critiques bonnes ou mauvaises sont les bienvenues et s'il vous plaît, ne copiez pas les personnages ou tout simplement l'histoire. Voici le prologue. Le chapitre un arrivera après:

Elvaro

Aladria



Prologue:

voilà le chapitre un:

1er Chapitre (1ère partie):



- Allez! Elvaro! Réveille-toi!
Elliane tentait vainement de réveiller son frère en le secouant et lui criant dans les oreilles.
- Elvaro... Tu as seize ans aujourd'hui! Et en plus Mère arrive dans quelques minutes! Avec Oncle Charles. Père va te mettre au fouet si tu arrives en retard pour les accueillir. Elvaro! S'il te plaît réveille-toi!
Son grand frère gémit et roula sur le côté. Il tomba comme une masse à terre puis, sonné, se releva. Il se frotta les yeux pour chasser la fatigue et s'étira en baillant le plus bruyamment possible. Il bafouilla quelques choses d'incompréhensibles puis se laissa tomber sur son lit. Sa sœur le tira par le bras. Elle détestait le voir torse nu. Des cicatrices affreuses balafraient son torse et son dos. Les blessures encore fraîches étaient pansés par les mains tremblantes de sa sœur et saignaient abondamment. Son frère consentit à se lever. Elle ne voyait aucune marque de souffrance. Il ne montrait jamais sa souffrance. Il était trop fière, trop orgueilleux pour ça. Il craqua son coup puis se dirigea vers une commode. Il prit la seule tunique qui n'était pas encore souillé par le sang sec, la sueur et la poussière. Elle était rouge comme le sang. Il prit un pantalon en toile brun et l'enfila. Si ce geste lui faisait un mal de chien, personne ne l'aurait remarqué. Il enfila sa tunique par dessus. Il referma la commode en bois de cerisier et se dirigea vers la porte. Prenant au passage sa ceinture sertie de rubis. Il prit son épée et l'a mise soigneusement dans son fourreau. Il passa sa main dans ses cheveux blonds puis dit à sa sœur:
- Je suis prêt, on y va?
Elle acquiesça. Elle sortit de la chambre et attendit son frère. Il marchait droit et digne, comme un Prince digne de sa noblesse. Mais seule sa sœur savait à quel point il souffrait, à quel point son cœur de cristal se fracassait à chaque coup de fouet que son père lui faisait. Elle était la seule, et elle n'en était pas fière. Il marchait vite à travers les couloirs qui défilaient devant leurs yeux. Ils les connaissaient par cœur à force de les emprunter. Un nouveau si perdrait facilement. Ils descendirent l'escalier principale puis arrivèrent dans le hall d'entré. Leur Père les attendait. Ses cheveux noirs comme le jais et ses yeux rouges comme le sang montraient parfaitement sa personnalité. Elvaro vint près de son père et s'inclina en le saluant:
- Bonjour, Père.
Son père le jaugea puis lui fit remarquer:
- Je ne t'ai pas vu au déjeuner, où étais-tu?
Elvaro n'eut pas le temps de répondre, ce fut sa sœur qui répondit:
- Père, Elvaro se préparait pour recevoir dignement notre Mère, n'en a-t-il pas le droit?
- Si il en a le droit.
Ses yeux rouges étincelèrent de colère.
- Mais ce n'est pas toi qui pose les questions, c'est moi!
Elliane se prit une gifle en pleine figure. Les larmes lui brouillèrent la vu et elle entendit son père murmurer:
- Des faibles, vous n'êtes que des faibles!
Il se préparait à donner une autre gifle à sa fille mais un bruit de sabot le prévint que sa femme arrivait. Au lieu de ça, il se retourna et sortit du château suivit de ses enfants. Elliane essuya ses larmes d'un revers de mains.
Sa mère descendit du cheval blanc qu'elle montait, Elvaro ne put s'empêcher de remarquer son ventre arrondi. Il était heureux, il allait avoir un petit frère ou une petite sœur. Mais il plaignait vraiment le bébé et l'enviait aussi, pour l'instant, il était au chaud dans le ventre de sa mère. Dans quelques mois, il se retrouverait en enfer. Comme lui. Quand sa mère arriva près de lui, il voulut s'incliner mais elle l'enlaça avant. Elle le couvrait de baisers et ses larmes coulaient sur les joues de son fils. Onze ans qu'elle ne l'avait plus vu, et il n'était plus son bout de chou, c'était un solide garçon. Plus grand qu'elle. Elle lui murmura:
- Si tu savais combien tu m'as manqué! Si tu savais... J'aurais dû te prendre avec moi. Mais je ne pouvais pas, tu es l'héritier du trône d'Alabatia. Je ne pouvais te prendre avec moi. Je m'en veux tellement.
Elvaro ne disait rien. Il ne savait pas ce qu'était Alabatia. Il demanderai plus tard. Son père les regardait avec envie. Avec une tendresse qu'il n'avait jamais vu dans ses yeux d'un rouge sang. Il cru que cela n'était qu’un virage car l'expression du visage de son père changea en une fraction de seconde. Ce regard si dur, sans pitié, sans amour remplaçait le visage plein d'amour et de tendresse qu'Elvaro avait vu il y avait quelques instants. Sa mère desserra l'étreinte et le regarda attentivement. Elle lui dit:
- Tu as tellement grandi, tu as seize ans aujourd'hui, ton Initiation va commencer.
Elle le reprit dans ses bras et l'embrassa une dernière fois. Elle se dirigea vers sa fille et la serra elle aussi. Elliane, n'ayant jamais vraiment vu sa mère, l'inspecta. Ses cheveux d'un blond flamboyant dont elle avait hérités sentaient la rose. Ses yeux émeraudes lui faisaient penser à la nature, l'esprit clair d'Olmïr, le Dieu du vent, et en même temps, aux yeux de son frère. Bien que ceux d'Elvaro soit argenté, ils avaient sa mère et lui la même force, la même attirance et la même forme. Sa robe blanche éclatante lui faisait penser à un esprit venu de l'autre monde. Ses pieds étaient nus. Elliane en était sûr, elle adorerait cette mère. Et elle comprenait ce que disait son frère quand ils disaient qu'elle ne devait pas être de ce monde. Tout en leur mère faisait penser à une œuvre d'art, finement sculpter. Tout en elle faisait penser aux Altiriaux (mot français y ressemblant: « Altesse »), ces être d'une pureté incroyable qui se trouve dans tous les livres de fantastiques. Et elle était surprise aussi par autant de bonté; elle qui avait toujours vécu sous la méchanceté de son père. Elle regarda son père et ne vit que de la méchanceté dans ses yeux. Il s'avança vers eux puis dit d'une voix glacial:
- Ne les chouchoute pas trop. Ils sont déjà assez faibles comme ça, il ne vaut mieux pas les ramollir encore plus.
Si ses paroles avaient touché Anya, la mère d'Elliane et d'Elvaro, son regard ne changea pas, juste un geste d'une extrême rapidité qu’aucune des personnes présentes ne vit. Le Roi se retrouva sous une lame d'une extrême blancheur, presque transparente. Un filet de sang coula en dessous de la lame. La jeune femme dit d'une voix posée mais glaçante, sans vie:
- Je t'interdis de les insultés de la sorte. Après l'Ignisation d'Elvaro, ils viennent avec moi! Mon amour pour toi m'a aveuglé, tu étais le Diable, j'étais l'Ange.
Une peur qu'Elvaro et Elliane ne connaissaient pas dans les yeux de leur père se teinta sur son visage déjà livide. Mais celui-ci reprit vite ses esprits et essaya de gifler sa femme, mais celle-ci rattrapa la main de son mari avec sa main libre et la colla au mur. Immobilisé, le Roi ne pouvait plus rien faire. Personne ne réagit, et personne à part l'oncle Charles savait qu'elle était capable d'égorgé son mari, sur le champ. Mais muni d'une sagesse et d'une intelligence hors du commun, elle lâche prise et son épée se dissipa aux quatre vents. Elle se retourna et d'une marche altière, entra dans le château, ses cheveux blonds virevoltèrent derrière elle. L'oncle Charles vint saluer sa nièce et son neveu puis avec une lueur de haine dans ses yeux, serra la main de son beau-frère. Une épée ceignit à sa ceinture éclatait d'une lueur malfaisante. Une émeraude, signe de son appartenance à la famille royal d'Olsir, pays voisin de Lorur, était serti sur le pommeau de l'épée. La lame blanche, presque transparente reflétait la lueur du soleil avec une beauté effroyable. Il n'avait pas de fourreau. Il entra dans le château à la suite de sa sœur. Elvaro et Elliane le suivit. Elvaro était très intéressé par l'épée de son oncle, qu'il voyait pour la première fois.
Le roi entra à leur suite avec une haine immense brillant dans ses yeux et qui se reflétait dans ses actes. Une table immense était installée dans la salle à manger. Des nobles y étaient attablés et quand leur Roi entra, ils se levèrent dans un ensemble parfait. Anya s'installa sans dérangement à sa place habituelle quand elle venait. Elvaro s'assit en face d'elle et à la gauche de son père qui se trouvait en bout de table. Elliane s'assit à la droite de sa mère. Les couverts étaient faits en argent et les assiettes, décorés avec des gravures sur les bords -souvenir d'un voyage au Mouna'Sène - étaient aussi en argent. Le marbre blanc du sol contrastait avec les murs bordeaux. Les Nobles se rassirent dans un ensemble qui était aussi parfait quand le Roi s'assit à la droite d'Elvaro. Celui-ci s'ennuyait ferme sur sa chaise. Il détestait les repas et avait à chaque fois une grande envie d'attaquer les nobles gros et gras qui se lovaient sur les chaises et parlaient de Lune et de Soleil tout le temps (monnaie du Lorur). Il n'y avait qu'un noble qui l'intéressait vraiment. Il était mince, des cheveux gris et un peu blanc sur les bords à cause de l'âge. Il n'était fait que de muscle et ses yeux bleu, presque blanc, faisaient peur à tout le monde. Il aimait ce noble et le trouvait très bizarre. Il n'avait parlé qu'une fois avec lui. C'était la première fois qu'il le voyait.

Comme je l'ai deja sur Kingdom je suis fan de ta fanfiction !!

je la trouve superbe , félicitation !!!